En quoi l'identité personnelle se développe-t-elle et s'exprime-t-elle dans les années 1980 ?
En quoi l’identité est-elle un témoin de son époque ? C’est à partir de cette question que je vais me concentrer pour réfléchir sur notre identité. En effet, lorsque l’on regarde autour de nous, on peut voir une multitude de références qui se mélangent. Cependant, dans cette diversité, il peut être difficile de se définir correctement. Car même si chacun cherche à se différencier, notre société impose des normes qui nous uniformisent. Chaque siècle, chaque décennie est témoin d’une esthétique propre. En France, les années 1980 sont marquées par une multiplication de modèles et en même temps une séparation des groupes plus forte. Alors que les années 1970 représentent la liberté et celles 1990 la transition de siècle, celles 1980 sont alors très diversifiées et l’expression identitaire plus visible.
Il serait alors intéressant de réfléchir sur le lien entre notre identité, sa formation et son expression en tant qu’individu. On peut se poser la question suivante. En quoi une identité personnelle se développe-t-elle et s’exprime-t-elle dans les années 1980 ?
Référence
La première notion en lien avec l’identité est celle qui permet sa création. La référence est ce modèle qui depuis parfois l’enfance nous forge et nous permet de nous définir. Ce modèle peut alors être idéalisé pour convenir à notre vision de l’être parfait auquel on se réfère. Durant les années 1980, les référence se voient modifiées par l’arrivée de nouveaux médias et notamment la publicité. À l’ère du bling-bling et du fric, l’image parfaite de stars est alors à son plus haut. Elles ont alors un large public de fans. La référence, bien que variée, est l’essence même de notre première approche de l’identité, car l'on cherche alors à lui ressembler voire la dépasser.
Diversité
La seconde notion est la diversité, car il a beau y avoir une référence pour former son identité, une seul ne permet pas de se décrire entièrement. On peut souvent se décrire de plusieurs manières et prendre seulement une partie d’un modèle pour former un ensemble qui sera notre identité. Les années 1980 sont alors une scène pour ce mélange de couleurs et de cultures, où la diversité est alors en expansion. Les frontières culturelle s’ouvrent pour que chacun partage son expérience et sa propre culture. La différence permet de célébrer la diversité en incluant un maximum de personne. L'identité multiple est alors favorisée grâce à cette diversité.
Marginalité
Enfin la dernière partie est celle de l’ipséité, celle qui nous rend unique. Notre identité personnelle est fondamentale- ment propre à nous, à un individu. Cela peut nous mettre de côté car notre authenticité est trop différente, distinctive, des autres. Ainsi la marginalisation est facilité et l’entrée dans des minorité parfois douloureuse. Ce qui nous rend unique peut nous isoler, ce qui peut nous forcer à nous voiler la face sur notre réelle identité. Les années 1980 portent un lourd rejet des minorité et notamment de celle des homosexuels avec l’arrivée du SIDA. Elles sont le théâtre d’un affrontement entre la revendication et l’acception, par moment par violence.
Mémoire
Mon mémoire explore la relation entre l'identité et son époque, en se concentrant sur les années 1980. Il aborde la complexité de la définition de l'identité dans une société diversifiée tout en soulignant les influences des médias, en particulier de la télévision. La formation de l'identité est analysée à travers l'évolution des modèles sociaux et des références culturelles. On identifie deux types d'identités : celle basée sur la "mêmeté" et l'adhésion aux normes sociales, et celle basée sur l'"ipséité", caractérisée par des choix personnels et une expression individuelle.
L'expression de l'identité dans les années 1980 est examinée à travers le prisme de l'apparence vestimentaire et du corps. Le paradoxe entre l'unicité individuelle et l'uniformisation sociale est souligné, avec une opposition entre l'identité basée sur la copie et celle basée sur des choix personnels. L'individualisation est perçue comme le cœur de l'identité, avec un mouvement constant entre assimilation et différenciation.
On conclut en mettant en évidence l'évolution de l'identité personnelle influencée par les médias, la politique culturelle et l'ouverture sur la diversité. Les années 1980 sont caractérisées par une explosion de diversité stylistique, favorisant l'expression individuelle tout en reflétant un changement de l'approche collective vers l'individualisme.
Mémoire-objet
J'ai voulu réaliser un objet qui témoigne de cette époque des années 1980, et en particularité de l’explosion de diversité que l’identité à vécu à ce moment. L’idée serait de créer un meuble, car les années 1980 sont une grande décennie de design, qui reflète cette idée. L'inspiration du groupe Memphis est plus que majeur dans ma création. Cependant j'ai souhaité également garder le reflet comme symbole de l’identité et d’introspection. Ce meuble permet de ranger mon mémoire rédiger, tel un magazine. Ainsi il est à la fois à la vue de tous dans le dit meuble.
Ce meuble représente l’ensemble de mon mémoire.
Tout d’abord il y a la diversité de part l’ensemble des propositions de constructions et de matières. Cela permet une personnalisation et une création plus vaste.
Il y a également la possibilité de passer d’une bibliothèque à un meuble télé avec l’espace centrale.
Enfin il y a le symbole du meuble en lui même qui représente un individu. C’’est un individu composé d’un ensemble d’éléments différents qui au premier abord n’ont pas de lien mais en les rassemblant forme un être unique. Cela faisant référence à l'identité multiple.
Chaque partie à sa signification.
Ainsi la tête représente le reflet mais aussi le monde de la nuit.
Le bloc centrale est quant à lui le symbole du street art et du hip hop.
Enfin dans un dernier registre le coup représente le sang avec un rouge vernis.
On doit alors réaliser cette opération et analyse sur chaque partie du meuble pour en avoir une vision complète.
